Terre d'Aëla
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 “Un homme sans passion est un roi sans sujet.” - Présentation Aaron

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AuteurMessage
Aaron

Aaron


Messages : 2
Écus : 2971
Date d'inscription : 24/03/2016

Feuille de personnage
Race: Humain
Métier n°1:
Niveau:

“Un homme sans passion est un roi sans sujet.” - Présentation Aaron Empty
MessageSujet: “Un homme sans passion est un roi sans sujet.” - Présentation Aaron   “Un homme sans passion est un roi sans sujet.” - Présentation Aaron EmptySam 11 Juin - 18:40




           « Aaron                        



           


           “Un homme sans passion est un roi sans sujet.” - Présentation Aaron 846796VavaAaron
           

           

           
        __________________________


           → Age: 28

           → Race: Humain

           → Famille:Enfant unique [/i][/size]

           → Métier I Mage blanc

           → Métiers II Chasseur

           → Signe distinctif : Aucun

           → Taille 1m83

           → Poids 85 kilos


                                 
           
        Physique




           Il est 22 heures, j’entre dans le salon à la lumière tamisée. Je sens les regards se tourner et se poser sur moi. Il faut dire que je ne passe jamais inaperçu. Je suis un bel homme de 28 ans. Grand, mince, portant avec élégance une chemise blanche entre-ouverte sur un torse que l’on devine musclé.
        Je croise du regard une femme qui peine à dissimuler sa fascination pour moi. La voilà perdue dans mes yeux bleus électriques au regard perçant, accentué par mes sourcils épais et noirs. Je lui adresse un petit sourire de mes dents droites et blanches et viens m’assoir à ses côtés. Mon aura mystérieuse l’a d’ores et déjà conquise, bien que je n’ai pas encore eût à prononcer un mot.
        Je garde mes paroles rares mais quand je me décide enfin à parler, je la sens frémir au son de mon timbre grave et posé.
        - Aaron, pour vous servir, à qui ai-je l’honneur ?
        J’ai déjà oublié son prénom pour être honnête, je n’aime pas m’encombrer de détails inutiles.
        Je lui prends la main et joue avec alors qu’elle est prise de logorrhée mondaine.
        Ses doigts sont minuscules comparés aux miens. Il faut dire que j’ai des mains de chasseurs. Des mains puissantes habituées à capturer des proies. J’ai l’impression que je pourrais aisément lui briser la main si je ne faisais pas plus attention.
        Plusieurs minutes passent, nous discutons de banalités, elle me complimente sur mon apparence et sa main vient se poser dans mes cheveux. Elle joue avec mes mèches de jais en me parlant de sa malheureuse existence.
        Je sens mon esprit divaguer et pour ne pas offusquer la demoiselle je me montre toute ouï, posant mon menton sur mon poing dans un air de réflexion intense.
        En réalité, je suis légèrement inconforté par ma barbe de trois jours.  Je mets un point d’honneur à la garder propre et respectable comme le reste de ma personne. Aussi soignée soit elle, mes poils chatouille mes phalanges.
        - Que diriez-vous d’aller prendre un peu l’air Ian ?
        J’accepte, prend la demoiselle par le bras et nous sortons dans le petit jardin adjacent.



                     
        Mental




         - Dites m’en plus sur vous ! Me somme la demoiselle
        - Il y a peu à dire
        - Ne me dites pas que votre seul défaut c’est d’être ennuyeux, me lance la demoiselle d’un petit rire taquin.
        Ennuyeux ? Je ne suis pas sûr que cela me décrive parfaitement. Il est vrai que je ne suis pas fervent partisan des mondanités.
        Je suis plutôt un homme de passion, j’aime la spontanéité.
        Mais cela ne veut pas pour autant dire que je ne peux pas être un peu froid et parfois même calculateur. Je l’avais vu de loin cette jeune fille, je ne l’avais choisi par hasard.
        Il faut dire que je sais lire les gens, je les connais mieux qu’ils ne se connaissent eux même.
        Plus de la moitié des messages qui se transmettent via deux individus se transmettent non verbalement. Et je suis un expert à les déchiffrer et à les lire.
        La demoiselle au regard anxieux puait le manque de confiance en elle malgré ses nombreux apparats, je savais que quelques compliments venant de ma personne suffiraient à la faire tomber sous mon charme.
        - Je ne suis pas ennuyeux, lui dis-je, l’air faussement peiné
        - Oh ? Je vous ai vexé ? Je suis confuse
        Elle s’approche de moi et je vois la gêne mêlée à la peur dans ses yeux. La peur de l’abandon, encore une fois dans sa vie.
        Si je sais lire les gens, il est rare qu’eux  arrivent à savoir ce à quoi je pense vraiment
        - Non…
        - Je vois bien que si ! Comment puis-je me faire pardonner ?
        Je ne dis rien, je laisse le silence se faire pesant, sa peur augmenter. J’apprécie chaque seconde de l’instant, le doute dans ses yeux, ses mains qui deviennent moites.
        - Je crois avoir une idée… Dit elle
        Elle s’approche, pose ses mains sur mon visage et m’embrasse.
        Je ne suis pas un homme à femmes, ni un homme à hommes à vrai dire. L’attrait que mes compères ont pour le plaisir de la chair reste un mystère à mes yeux. Il en va de même pour les relations en général, j’abhorre cette idée que l’être humain a besoin d’une béquille émotionnelle et que seule l’âme sœur peut donner du sens à l’existence d’autrui.
        Je crois plutôt en la grandeur de l’esprit, j’aime l’intelligence et l’excellence sous toutes ses formes, la sublimation de la nature par la main de l’homme.
        Je suis moi-même un artiste, j’aime peindre.
        Je l’embrasse en retour et l’enlace. Cela dure un petit moment, puis la demoiselle toujours dans mes bras se met dos à moi.
        Je laisse un baiser dans son cou blanc comme de la porcelaine et ne peut m’empêcher de penser que la demoiselle a un affreux goût pour les parfums. Aucun raffinement, je prends cela comme une offense pour mon odorat délicat.
        J’ai mes mains sur sa taille et nous observons tout les deux les reflets de la lune sur la mare.
        Je jette un coup d’œil aux environs. Je vois qu’un va nu pied se rince l’œil en fumant du tabac, il lance un regard insistant sur ma compagne puis me lance un clin d’œil qui en dit long sur sa façon de penser.
        Je lui  lance un clin d’œil à mon tour. Il ne sera pas déçu de la suite des évènements.
        tout. Un dernier mot pour me décrire ? Un homme plein de surprises.


           
        Histoire



        Je ne sais pas d'où est venu cette fascination pour le sang.
        Je me souviens juste qu'à mon quatrième anniversaire, ma mère m'avait préparé un magnifique gâteau à la vanille et recouvert de crème. Alors qu'elle coupait les parts, elle se blessa à l'index.
        Plic
        La goutte vermillon tomba sur la pâtisserie encore immaculée, lors de l'impact , la goutte s'était transformée en pétale de rose sanguinolente.
        Je me souviens de ce sentiment indescriptible à la vision de ce spectacle. Comme si je naissais et découvrait le monde pour la première fois.
        J'avais toujours été un enfant plutôt passif, on s'inquiétait de mon développement. Les stimuli qui provoquaient des réactions chez mes camarades me laissaient indifférent . Je n'avais ni amis, ni passions. Je ne parlais pas, je mangeais à peine,je passais mes journées à contempler le monde qui m'entourait avec ennui. La vacuité de mon existence s'imposait à moi comme une évidence alors que je n'étais qu'à l'aube de ma vie.
        Mais ce rouge...
        C'était le rouge de la vie, de la passion, de la mort, de tout ce qui rend la vie trépidante. C'était à mes yeux ce qu'une symphonie est aux oreilles.

        Mes parents ne comprirent jamais d'où vint ce sursaut de vie inespéré. Tout à coup je commençai à communiquer, à explorer, à m'exprimer comme un enfant comme les autres.
        J'eû une passion très précoce pour la peinture. Mes toiles enfantines n'étaient au départ que monochrome. Du rouge. De toutes les nuances possibles.
        Mes dessins étaient encore trop juvéniles et mes traits trop maladroits pour être décryptés. Mes parents m'encouragèrent de tout leurs cœurs. Ils n'avaient aucune idée du monstre qu'ils avaient engendré.

        C'est au fur et à mesure  que mon obsession pour la couleur rouge et les objets tranchants grandissaient que mes parentsse posèrent la question.
        Ils allèrent chercher des réponses chez le sage du visage qui leur expliqua que les jeunes enfants étaient facilement impressionnables.
        J'avais dû assister à un événement qui m'avait probablement traumatisé, une simple visite chez le boucher, un animal décédé que j'aurai aperçu lors d'une promenade sylvestre...Dessiner était thérapeutique. Mes œuvres étaient un outil de dialogue avec l'inconscient. Je m'en remettrai.
        Quelles conneries.

        Mes tubes de peintures ne suffirent bientôt plus à assouvir mes passions. J'avais touché du doigt le paradis et la vulgaire copie de la gouache était un outrage  à la beauté sans égal du sang.
        Toutefois je n'étais pas stupide. J'avais bien remarqué que mon obsession était mal perçue. Je sentais ma mère frémir à chaque nouvelle toile, à chaque fois que je la regardais avec un peu trop d'envie abattre un animal de notre basse cours.
        Bien que je ne comprenais pas encore bien pourquoi, je commençai à cacher la seule chose qui me faisait vivre.
        Ce n'est pas si étrange en y repensant. Un bon prédateur sait s'adapter à son environnement pour mieux y chasser. J'étais un loup prétendant d'être un agneau en attendant sagement mon heure.
        Ainsi la journée j'étais le petit garçon idéal. J'étais aimant, affectueux, sage, obéissant.
        La nuit était mon heure.
        Je sortais sur la pointe des pieds pour aller dans la forêt avoisinante. Je la savais habitée par des carnivores et il n'était pas rare de trouver la carcasse encore fumante d'une malheureuse créature.
        La jouissance de ces découvertes était ce qu'un petit garçon de mon âge devait ressentir lorsqu'il recevait des présents pour son anniversaire. Certains aimaient les épées de bois, j'aimais la lueur écarlate des rayon de la lune se réverbérant à la surface lisse du flux vital alors qu'il se répandait sur le sol et ne faisait plus qu'un avec la terre.
        Si j'avais de la chance, la pauvre bête avait été mordue à la jugulaire. Je n'avais plus qu'à prendre à pleine main le fruit de mon désir et baigner avec.
        Je m'allongeais et décorait mon visage de peintures rupestre et au petit matin j'allais me nettoyer et me glisser dans mon lit comme si de rien n'était.
        Cela va peut être vous paraître étrange, mais à ce stade là ma passion était encore innocente. J'étais
        passif et recevait avec humilité chaque spectacle que Mère Nature m'offrait. Au fil des années je trouvais d'autres combines
        Venant d’une famille aisée, il n’était pas difficile pour moi de recevoir de l’argent pour faire des emplettes, je partais guilleret et sans chaperon dans les quartiers pauvres de la ville jusqu’à trouver des enfants de mon âge.
        Ensuite, leur faisant miroiter ma fortune, je leur proposais un marché, s’ils me laissaient les blesser cet argent serait leurs.
        Je savais toujours choisir mes victimes, la faim se lisait sur leur être entier et n’avaient aucune raison de refuser.
        Le pire dans cela, c’est que malgré les griffures, malgré les nez ensanglantés, malgré la douleur, ils me remerciaient. Mon désir assouvi, je retournai chez ma mère lui disant que j’avais donné tout mon argent à des enfants qui mourraient de faim, émue elle s’empressait de me redonner encore plus de pièces, me félicitant de ma bonté et de ma  gentillesse.
        Mais quelque chose me manquait toujours. Ce n’était pas assez. Il m’en fallait plus.
        C’était un soir comme un autre, je m’étais encore échappé dans le boisé avoisinnant et j’étais déçu de n’avoir rien trouvé. Furieux, j’avais ramassé des pierres que je jetais au hasard. L’une d’elle alla s’écraser dans un buisson et un petit cri se fit entendre. Je me hâtai et découvri avec stupeur le chien de la boulangère j’avais sorti de son sommeil. Me reconnaissant, il me se mit sur ses quatres pattes et frétilla de la queue.
        Ma main se serra contre la dernière pierre que j’avais encore dans la main.
        Et avec la lune comme seule témoin je commis mon premier meurtre.
        Le chien ne compris pas ce qui lui était arrivé, il tituba un instant, sa queue frétillant de manière incertaine, le sang coulait de sa tempe, il fit un pas, un deuxième, et s’écrasa à mes pieds, sa truffe encore chaude contre ma jambe.
        1…


        J’embrasse de nouveau le cou de la demoiselle qui est toujours dans mes bras et mes mains viennent jouer avec ses cheveux.
        Elle tourne son regard vers moi, elle me sourit, je souri à mon tour. Mes mains se posent sur son cou.
        Elle ne sourit plus.
        L’effroi. Elle se débat.
        Je souri de plus belle.
        Ma plus grande passion ? La mort.
        Le clochard qui nous épiait arrive en courant, hurlant je ne sais quel charabia d’ivrogne à mon encontre. Il brandit une épée et semble prêt à être le héro de ce soir.
        Il ne regarde pas où il met ses pattes, il me suffit d’un croche patte bien placé pour qu’il s’étale de tout son long, laissant tomber la lame à quelques centimètres.
        Je la ramasse, empale la demoiselle qui se remettait tout juste de son flirt avec la mort puis l’approche du visage de presque-sauveur.
        Il ferme les yeux, me promet que je le payerai.
        Je n’ai toujours pas cessé de sourire, je tiens sa lame dans mes mains. Je prends une grande inspiration et me l’enfonce dans l’abdomen.
        La douleur devrait me faire hurler et me tordre de douleur mais l’euphorie du sang me garde sur un petit nuage.
        Je remets l’épée dans la main de l’homme qui prie aux déesses.
        Puis j’hurle.
        Les invités arrivent vite, ils voient la scène, une femme morte, un homme blessé et un ivrogne armé.
        Je regarde dans le vide et répète en boucle
        -C’est arrivé si vite…Je n’ai pas pu…C’est arrivé tellement vite…

        Mais intérieurement, dans le tourbillon d’émotions que je ressens à cet instant, une seule pensée cohérente tourne à l’infini.
        27.


                   

           
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